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PARUTIONS DE LA SHCO ET DE SES MEMBRES

Dans cette page : 

 

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ESQUISSE HISTORIQUE DE LA COLONISATION DES RANGS C ET D

DANS LE CANTON D'ORFORD (1850 - 1875)

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Par  DENIS TREMBLAY Collaboration de  GILLES LAUZON

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Des vestiges de pierre de bâtiments dans le parc du Mont-Orford et un ancien chemin abandonné, à l'est du lac Fraser. Qu'est-ce que c'est? Ou plutôt, qu'est-ce que c'était?

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À compter de 1848, des colons canadiens-français peuvent officiellement obtenir des terres dans l'ouest du canton d'Orford. Dès janvier 1852, huit ménages occupent des lots au sud-est du lac Fraser. Quatorze familles formeront une petite communauté. Mais 20 ans plus tard en 1872, tous les habitants ont quitté.  Il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges de pierre de ces bâtiments qu'ils ont construits et la trace du chemin qui les y menait. Que s'est-il passé?

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Sur fond de colonisation des cantons de l'Est et d'exil des Canadiens-français vers les États-Unis au milieu du XIXe siècle, découvrons les différents parcours de ces familles venues d'ailleurs et parties vers d'autres horizons. Tentons de faire la lumière sur les raisons de leur départ...

  Nouvelle parution par quatre de nos membres  

 

Un festival rassembleur ! Le Festival du lac Bowker

 

Céline Du Sablon, Jane Jenson, Madeleine Bouthillette & Alan Albright

Le Festival du lac Bowker est un festival populaire unique et méconnu qui a eu lieu dans le Canton d’Orford entre 1972 et 1984. Chaque été, de 5 000 à 30 000 visiteurs se déplaçaient vers la Salle David, située sur la route 220 près du lac Bowker, pour visiter cette exposition d’artisanat, d’activités sportives et d’événements socioculturels. Ils découvraient des artisans de presque 20 municipalités, assistaient aux concours de sciage, de clouage, de tricotage, et de canot, participaient au couronnement de la reine du festival et faisaient la fête. Puis soudainement, en 1984, le festival a pris fin.

 

Découvrez l’histoire de ce festival par une nouvelle vidéo d’une quinzaine de minutes créée à partir de documents, de photos et films de l’époque ainsi que des entrevues avec plusieurs bénévoles impliqués dans ce grand projet populaire.

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            Voir la vidéo sur YouTube

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  Une nouvelle parution par deux de nos membres  

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Exploitation minière dans le canton d’Orford

Histoire d’hier aÌ€ aujourd’hui

 

Céline Du Sablon et  Jane Jenson

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Il y a près de 180 ans, George Bonnallie, pour ses associés de la Orford Mining and Smelting Company of Lower Canada, fait une tournée chez plusieurs colons du hameau de Bonnallie Mills pour acheter les droits miniers de leurs lots. Toutefois, l’exploitation du cuivre à Orford tombe vite à l’eau. Plus tard cependant, d’autres gisements – cette fois-ci de marbre – dote Orford d’une vraie histoire minière. En 1904, on annonce la découverte d’un gisement de marbre à l’est du lac Bowker. Malgré une production prometteuse ce départ hâtif s’arrête après quelques années. Il faut attendre 1945 et l’incorporation de la Orford Marble Co. Ltd, le fruit d’une alliance entre Hormidas Boissé et Joseph Léonce Simard. L’entreprise exploite plusieurs gisements de marbre où le vert et le rouge prédominent. En 1946, un premier atelier de broyage fonctionne à plein régime sous la direction de Victor Bouthillette. Des granules à terrazzo de diamètres et couleurs variés sont vendues à Montréal. Les carrières produisent également des blocs de marbre coloré de haute qualité. Ceux-ci sont expédiés par camion ou par chemin de fer pour être polis et puis ornementer les bâtiments construits ou rénovés à Sherbrooke, à Montréal, à Ottawa et même à Vancouver. Toutefois, l’exploitation arrive à sa fin dans les années 1970 et l’arrêt de ces opérations met un terme à l’histoire de l’exploitation marbrière dans le Canton d’Orford.

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Une nouveauté sur notre site

Circuit patrimonial de Cherry River
Orford

Denis Tremblay, avec la collaboration Gilles Lauzon, avril 2023.

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  Une nouvelle parution par deux de nos membres  
 

Une année dans une vie à Cherry River

(A year in a life in Cherry River)

John Buzzell | 1916-17

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Jane Jenson et Alan Albright

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Le 1er mars 1916, John Buzzell commence un journal de ses activités quotidiennes. Plus de 125 ans plus tard, ce document ouvre une fenêtre fascinante sur une vie ordinaire dans le village de Cherry River du Canton d’Orford. Avec Julia Wilson, il tient une petite ferme produisant du beurre, des œufs, des pommes de terre, des haricots et quelques animaux d’élevage. Les produits sont soit vendus à Magog ou encore consommés à la maison. Son journal fournit ses comptes minutieusement tenus de leur ferme. John Buzzell a également travaillé pour la compagnie forestière, Prouty and Miller de Newport (Vermont). Les lecteurs d’aujourd’hui liront avec intérêt les détails des activités au landing tenu par cette entreprise à Cherry River. Cependant, l’attention de John Buzzell ne tourne pas uniquement autour de son travail. Il raconte aussi, toujours dans son style télégraphique, les faits et gestes de la famille ainsi que de son voisinage, y compris plusieurs moments angoissants. En lisant attentivement le récit des fois répétitif de ce journal typique, nous pouvons soupçonner des signes clairs d’un vent de changement pour lui et pour Cherry River.

 

Le document est divisé en trois chapitres : un premier sur John Buzzell et Julia Wilson; une transcription de son journal de 1916 à 1917; et un dernier chapitre identifiant près de 100 personnes.

 

Pour ceux qui souhaitent approfondir leur appréciation du document, nous fournissons également un lien vers le journal original et manuscrit portant sur plus de 12 mois (en anglais, format PDF).

 

Nous fournissons également une généalogie des descendants de Daniel Taylor Buzzell et Mary Jane Fuller. Il est en format pdf pour que ceux qui souhaitent chercher une personne puissent le faire ici. 

On March 1, 1916, John Buzzell began a journal of his daily activities. For readers more than 125 years later, it opens a fascinating window onto an ordinary life in the village of Cherry River of Orford Township. He and Julia Wilson had a small farm producing butter, eggs, potatoes and beans, and a few animals. These were sold in Magog as well as being for home consumption and so his diary provides his careful accounts of the farm. He was also employed by the lumber company, Prouty and Miller, whose large mill was in Newport, Vermont. The details of work at the company’s log landing in Cherry River will absorb today’s readers. The diary reports more than his work, however.  He also describes, albeit in a telegraphic style, the doings of his family and his community, including some difficult moments. Despite the repetitive quotidian of this typical diary, the careful reader will find clear signs that change was in the wind, for him and for Cherry River.

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The document has three chapters: an essay about John Buzzell and Julia Wilson; a transcription of his diary from 1916-1917; and a chapter identifying the almost 100 persons whose doings he mentions in the diary. 

 

For those who wish delve into it further, we also provide the original hand-written diary (as a pdf) for the 12 months from 1 March 1916 to the end of February 1917 as well as a few weeks in October and November 1917. 

 

Finally, those interested in the genealogy of the Buzzell family can consult  a searchable pdf mapping the descendants of Daniel Taylor Buzzell and Mary Jane Fuller.

Un article d'une de nos membres publié dans la revue Quebec Heritage News, Spring 2022

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WIDOWS ALONG THE ROAD

Orford Township in the Mid-Nineteenth Century

by Jane Jenson

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Résumé français

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À la fin des années 1840, la colonisation prend son envol dans le secteur ouest du Canton d'Orford, le long du « chemin de Montréal » que la British American Land Company a construit pour relier Sherbrooke à Montréal via Waterloo. Parmi les colons se trouvaient deux veuves irlandaises. Nancy Smith (née en 1786) a émigré du comté d'Antrim en Ulster; des années 1840 à 1860, elle vécut près du lac Bowker (Long Lake) avec la famille de son fils James Reside. Margaret Conlon (née en 1811) a tenu une ferme avec deux fils près du lac Stukely, de 1849 jusqu'à sa mort en 1880.

 

Au XIXe siècle au Québec, la mort de leurs maris a permis aux veuves d’acquérir l'autonomie juridique dont jouissaient les hommes. Cette autonomie ne facilitait pas pour autant la vie. Les veuves ont dû faire des choix difficiles. Les villes offraient des conditions de vie plus faciles et les deux veuves auraient pu s’installer avec leurs enfants près de Sherbrooke. Elles ont plutôt choisi de vivre le long du chemin de Montréal. La décision de Margaret Conlon de tenir la ferme seule avec deux jeunes garçons était inhabituelle pour l'époque. Elle a toujours gardé jalousement son statut d'agricultrice, le désignant comme son occupation dans toutes ses transactions immobilières. Nancy Smith a fait le choix plus traditionnel de vivre avec la famille de son fils, mais elle a fourni le capital pour financer la ferme, en tenant des comptes minutieux de ses prêts et en recouvrant la dette qui lui était due. Ces histoires permettent d’entrevoir les parcours de vie de deux veuves ordinaires, qui ont immigré dans le Québec rural et qui, malgré les risques et les défis, ont été déterminées à poursuivre un projet de colonisation.

Voyez aussi, sur le même thème :

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Deux veuves pionnières et agricultrices

dans la série Reflets de l'histoire

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Trois pionnières à Orford

un article de Suzanne Legault paru dans le Reflet du Lac

widows

La Société d'histoire du Canton d'Orford et

l'Association pour la protection du lac Écluse (APPLÉ)

vous invitent au lancement d’une publication de recherche


HISTOIRE DU LAC ÉCLUSE
SUR LA BRANCHE DE L’EST DE LA RIVIÈRE AUX CERISES, ORFORD

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Le mardi, 27 avril 2021 à 11 heures, en mode virtuel sur Zoom

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Voyez ou revoyez la présentation

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Télécharger le document en format PDF 

 

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Un article d'une de nos membres publié dans la revue Quebec Heritage News, Winter 2021

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A SUNDRY PLACE

George Bonnallie and the Settlement of Orford Township

by Jane Jenson

Résumé français

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George Bonnallie - un des premiers colons d'Orford

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La vie de George Bonnallie et ses contributions à l’histoire du canton d’Orford sont méconnues et seul le village d’Eastman a commémoré le personnage; une route principale porte son nom malgré le fait qu'il faisait très peu d'affaires dans cette municipalité.  Ses diverses activités étaient concentrées à Orford West et la partie est de North Stukely (Bonsecours).  En effet, le village du secteur ouest du canton d'Orford, avec ses deux moulins, sa fromagerie, et son école, s'appelait Bonnallie Mills jusqu'aux premières décennies du XXe siècle.

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Cet article retrace des moments marquants de la vie de George Bonnallie, depuis son arrivée d’Écosse à Québec vers 1821, alors qu’il n’a que neuf ou dix ans. Il devient apprenti auprès de son oncle, lui-même marchand dans la même ville. En 1833, il épouse Julia Cecilia Kearney qui a émigré d’Irlande avec sa famille à Portneuf en 1821. À partir de 1837, la jeune famille passe quelques années à Sherbrooke, où George Bonnallie développe des liens avec les jeunes gens d’affaires ambitieux de la ville, tel A.T. Galt, William Brooks et Henry Beckett. 

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Cependant, à la fin des années 1840, on le retrouve marchand à Orford West, exploitant un moulin à farine (et après 1856 une scierie). Il exerce aussi le rôle de mandataire des intérêts de grands propriétaires terriens, y compris la British American Land Company et l'évêque George Mountain ainsi que le capitaine Rhodes et Ann Catherine Dunn. En plus de vendre les terres de ses mandants aux colons anglophones et francophones, il négocie la régularisation du statut de plusieurs squatteurs dans le secteur.

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Dans les années 1860, après une brève aventure financière infructueuse dans les mines du cuivre, George Bonnallie se sépare de son épouse Julia Kearney. Il dote ses fils adultes de certaines de ses propriétés et s’assure que ses trois filles soient bien mariées. Il quitte Orford et déménage à Lewiston au Maine avec Domatilde Amelotte, une veuve de Bonsecours, mère de plusieurs jeunes enfants. Dans cette ville, un fils naîtra de cette nouvelle union et George Bonnallie y poursuivra ses activités d’entrepreneur.
 

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Un article de deux de nos membres publié dans la revue Quebec Heritage News, Summer 2020

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SETTLING CHERRY RIVER

Internal migration in the Eastern Townships in the nineteenth century

by Jane Jenson and Juanita McKelvey

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Résumé français

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La colonisation de Cherry River
La migration interne dans les cantons de l'Est au 19e Siècle

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L'histoire nous fournit plusieurs récits de la colonisation des cantons de l'Est. Par contre, les récits des mouvements de migration à l'intérieur même des cantons par les anglophones se font beaucoup plus rares. Vers le milieu du 19e siècle, des pressions économiques et démographiques se faisaient sentir dans les comtés ayant reçu les premiers colons (Missiquoi, Stanstead et Shefford). Comme le décrit notre article, quelques familles se déplacèrent alors avec l'espoir d'un meilleur avenir dans des territoires nouvellement accessibles dans les cantons de l’Est mêmes. Pour John Buzzell (né en 1850), encore un enfant lorsque sa famille s'installa au canton d'Orford, « on s'en allait dans le bois » en s'installant au village de Cherry River, à la frontière entre des cantons d'Orford et de Magog.  Cet exemple représente bien les mouvements de migration interne des familles anglophones natives du Canada, quoiqu'originaires des États-Unis depuis maintes générations. Dans la décennie 1850, Daniel Taylor Buzzell et Mary Fuller, accompagnés de leurs plus jeunes, quittèrent le canton de Bolton, lieu établi par leurs ancêtres, pour rejoindre leurs enfants aînés à Cherry River. Séduite par le potentiel hydraulique au sein du village en pleine expansion, la famille Buzzell y exploitait une scierie et fabriquait allumettes et bacs en bois. Ainsi, cette entreprise, au cœur de la vie villageoise, fut-elle à l'origine du surnom de Tubville (Bacville) pour Cherry River.
 

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Histoire de la petite maison blanche et proposition 

d’une nouvelle appellation

8 mai 2020. La SHCO publie une étude menée par Gilles Lauzon et Denis Tremblay. Le document contribue à mieux comprendre la valeur patrimoniale de cette Maison blanche et de son importance au cœur du noyau villageois.

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Téléchargement en format PDF :

 

Pour obtenir une version papier du document complet, veuillez nous contacter pour en faire la demande.

Le prix est de 20$. 

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Les municipalités du Canton d'Orford,

de 1801 à 2002

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Denis Tremblay, janvier 2020

Collaboration Gilles Lauzon

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municipalités
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